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DIGITAL & RESPONSABLE by Rémy JC

Qu’est ce que c’est?

Les biais cognitifs sont des distorsions dans le traitement de l’information qui peuvent entraîner des erreurs de jugement et de prise de décision.

Pourquoi les étudier?

Ils sont importants en économie comportementale car ils peuvent affecter les décisions économiques des individus et des organisations.

Exemples de biais cognitifs courants

  1. Biais de confirmation : C’est la tendance à rechercher et à accorder plus de poids aux informations qui confirment nos croyances existantes et à ignorer ou à minimiser celles qui les contredisent. Par exemple, si un investisseur croit qu’une certaine action va augmenter en valeur, il peut rechercher des informations qui confirment cette croyance et ignorer celles qui indiquent le contraire.
  2. Aversion à la perte : Les gens sont plus motivés par la peur de perdre que par la perspective de gagner. Par exemple, un investisseur peut être plus enclin à conserver une action qui a perdu de la valeur plutôt que de la vendre et d’accepter une perte.
  3. Effet de dotation : Les gens attachent une valeur plus élevée aux choses qu’ils possèdent déjà qu’à celles qu’ils pourraient acquérir. Par exemple, un consommateur peut être réticent à vendre un objet dont il est propriétaire, même s’il pourrait l’acheter à un prix inférieur.
  4. Biais d’ancrage : Les gens ont tendance à se fier trop aux informations initiales lorsqu’ils prennent des décisions. Par exemple, si un vendeur propose un prix initial élevé pour un produit, les acheteurs peuvent être influencés par ce prix et offrir plus qu’ils ne le feraient autrement.
  5. Effet de halo : Les gens ont tendance à généraliser leurs impressions sur une personne ou une chose basée sur une caractéristique unique. Par exemple, si un investisseur pense qu’un PDG est charismatique, il peut surestimer les performances de l’entreprise.
  6. Biais d’optimisme : Les gens ont tendance à être trop optimistes quant à leurs perspectives futures. Par exemple, un entrepreneur peut surestimer la demande pour son produit et investir trop dans son développement.
  7. Biais de statu quo : Les gens ont tendance à préférer le statu quo et à résister au changement. Par exemple, un employé peut résister à l’adoption d’un nouveau système informatique, même s’il est plus efficace.
  8. Biais de représentativité : Les gens ont tendance à juger la probabilité d’un événement en fonction de sa similarité avec des événements passés, plutôt que sur la base de données objectives. Par exemple, un investisseur peut considérer qu’une action est sous-évaluée parce qu’elle ressemble à une autre action qui a bien performé dans le passé.

En conclusion

les biais cognitifs peuvent avoir un impact significatif sur les décisions économiques des individus et des organisations. 

On peut essayer de les surmonter en utilisant des techniques de prise de décision rationnelle.